| |
Le bocage Noyalais
Dernières nouvelles.
Le bocage ( ou du moins ses trois mares et leur environnement) a enfin été classé par arrêté de biotope, pris à l'unanimité de la commission compétente le 27 Avril 2009. Cet arrêté est le résultat de 5 années d'efforts, de travail, de démarches et de procédures entrepris par le bureau de l'association et, plus particulièrement par notre secrétaire qui a soutenu ce projet à bouts de bras. Merci à tous ceux qui nous ont aidés dans cette démarche et, notamment, M. Georges Chauvin, biologiste (et auteur de la plupart des illustrations de ce site) et Mme Florence Rabot, représentant les services de la Mairie de Noyal. Nous développerons bientôt ici même les stipulations et les conséquences de cet arrèté.
|
Le bocage Noyalais est un des rares bocages denses restant aux
portes mêmes de Rennes. Il se caractérise par la juxtaposition
de parcelles de superficie inférieure à trois hectares
bordées de haies. Dans les haies, dominent le chêne
et le châtaigner. S'y ajoute une formation bocagère
à orme qui a donné son nom au hameau de l'Hourmel.
Cette configuration, qui a échappé aux grands bouleversements
provoqués par le productivisme agricole, montre un cadastre
pratiquement inchangé depuis 1850 au moins. Des formes de
vie disparues ailleurs ont donc pu s'y maintenir et s'y développer.
Le site comporte 108 habitations sur 25 lieux-dits comportant pour
la plupart des éléments bâtis intéressants
: c'est ainsi que l'existence d'une motte castrale est attestée
à Bénazé depuis le 13ème siècle
et fut surmontée d'un château dont les douves étaient
encore visibles au début du siècle dernier. Un manoir
du 16ème siècle fut acquis au 17ème par l'ancêtre
des propriétaires actuels, la famille Pocquet du Haut Jussé
qui comporte plusieurs historiens (dont Barthélémy
Pocquet du Haut Jussé, qui fut président de la société
archéologique d'Ille et Vilaine). Les lieux-dits comportent
aussi des bâtiments remarquables, fermes anciennes en pierre
et terre, selon le mode traditionnel de construction de la région,
des fours à pain, des puits. Les quelques fermes encore en
activité pratique une agriculture relativement traditionnelle.
Menacée par l'hurbanisation, et en particulier par l'urbanisme
industriel, cette zone a failli être détruite par le
projet de TGV Ouest. Sauvée de justesse, elle a ensuite été
menacée de nouveau par un projet de plateforme logistique.
C'est pourquoi a été créée une association
de sauvegarde de ce petit bijou d'équilibre entre la nature
et l'habitat. Ses habitants, soutenus par la municipalité
de Noyal sur Vilaine et par l'association de recherches historiques
"les Noyales" ont entrepris de faire connaître et
de valoriser ce conservatoire naturel d'une vie rurale aujourd'hui
disparue. Rénovation des chemins anciens en chemins de petite
randonnée, parcours pédagogiques d'initiation, ce
sont autant de projets auxquels s'associe le CRI.
Ces quelques pages ont pour but de vous faire connaître le
patrimoine naturel ou bâti de ce bocage, mais aussi de porter
témoignage des combats menés ou en cours pour sa préservation.
|
|
|
|
|
Préservation
du |
bocage |
Le
site L.P.O |
Les espèces protégées
le Grand
Capricorne et le Lucane
"Cerf-Volant" |
L'Almanach d'été |
1- Prévoir le temps |
Les plantes et la pluie
Le pissenlit laisse ses fleurs enfermées à l'abri du mauvais quand la
pluie ou l'orage se font sentir. Le trèfle quant à lui dresse ses
feuilles vers le ciel afin de les transformer en réservoirs prêts à
recueillir le précieux liquide.
Les proverbes et le temps
"Corbeaux le soir croasse
Quand l'eau du ciel s'amasse"
"Quand le pic-vert crie
Pas loin est la pluie"
"Saute crapaud
Voici de l'eau"
et enfin
"Escargot hors du lit
Homme à l'abri"
|
2 -La lutte biologique contre les maladies des plantes.
Le navet lutte contre la moniliose des cerisiers et pruniers. Décoction
de feuilles et racines hachées, soit: 300 g dans 10 litres d'eau.
Toujours faire les préparation dans une bassine en plastique munie d'un
couvercle. Le fer annihile certains effets bénéfiques des plantes.
La prêle est bénéfique contre la moniliose, la rouille, la tavelure, la
cloque du pêcher et certaines viroses. Décoction de 500g de prêle sèche
mise à infuser dans 5l d'eau chaude pendant 1h. Diluer à 1/5. Pulvériser
préventivement dès le printemps (mai) puis en été, par temps frais.
|
Les Almanachs précédents |
|